L’A.D.F. avait choisi les décors bucoliques de la Brenne pour sa 14ème Concentration Nationale bisannuelle. Du 25 au 29 août, ce sont près d’une centaine de participants venus de tout l’Hexagone, de Belgique et de Grande-Bretagne qui ont pris plaisir à se retrouver sur ces terres de légendes et de mystères, ce véritable paradis écologique qu’on pourrait croire dessiné sur mesure pour les randonneurs.
A partir du paisible Village Vacances Nature de Bellebouche qui leur dispensait le gîte et le couvert, ils ont pu exercer leur art de la découverte cyclotouriste sur les trois boucles proposées du vendredi au dimanche. Tout d’abord une escapade vers la cité du cuir et du parchemin, Levroux, où le président du club local, Alain Palleau, les a fort gentiment accueillis. Certes, le soleil brillait de mille feux au-dessus de la Champagne Berrichonne et d’autres que ces durs à cuire auraient hésité à affronter la température caniculaire, mais quand on traverse la France au rythme de 300 kilomètres quotidiens, on n’ignore pas comment combattre les ardeurs de Phoebus. Le samedi, il faisait encore chaud pour évoluer entre les étangs, s’offrir une courte escale.... et un café... au hameau du Bouchet, avant d’aller déguster un pique-nique rafraîchissant sur le site exceptionnel d’Angles sur l’Anglin. L’Assemblée Générale, prévue à 17 heures, commandait de rentrer dare-dare pour s’offrir une douche bienfaisante avant de rejoindre la salle de conférence. Le dimanche enfin, le troisième volet du triptyque conduisait, au-delà de la Creuse, à Saint-Benoît-du-Sault qui mérite assurément son label de « beau village de France ». Un avant-goût d’Occitanie bien fait pour satisfaire les amateurs de longues et dures croisades que sont les Diagonales de France comme les Eurodiagonales.
Comme de coutume, la soirée, bien lancée par un vin d’honneur offert par le club des Cyclotouristes Berruyers se prolongea autour d’une joyeuse tablée. Elle fut de celles dont on se souvient avec une émotion certaine et parfois un peu de nostalgie. Les chants et les airs d’accordéon donnèrent à chacune et à chacun une nouvelle occasion de vérifier que l’amitié est indubitablement l’une des vertus premières d’un Diagonaliste digne de ce titre.
Il restait à écouter le silence de la nuit brennouse puis à quitter les amis... jusqu’à la prochaine fête de la convivialité.